— Cure

Pour un anime sur la baston, ça parle quand même beaucoup. Une séquence de fight incroyable à l’episode 1 puis… plus rien jusqu’à l’épisode 5. Passe beaucoup de temps à construire un monde qui n’est pourtant pas très intéressant et semble uniquement exister en fond pour que l’histoire existe. Rien n’est très développé et tout semble assez statique. Aucune originalité ici et cela se ressent notamment sur le style visuel, le lycée des délinquants par exemple est représenté comme envahi par les corbeaux et les tags, délabré et à l’abandon.

Tous les personnages sont plus ou moins des clichés du genre : le héros sans ami qui veut devenir le plus fort mais qui va comprendre que c’est seulement avec le pouvoir de l’amitié qu’il pourra y parvenir, le rival taciturne, le sidekick comique qui nous fait de dumps d’information et de backstory, les méchants fous et cruels etc. Au vu du nombre de personnages, pas assez de temps est consacré à leur développement et même pour le personnage principal, on reste sur du vu et revu et de l’attendu.

L’animé cherche à se démarquer grâce à son concept de base : ce n’est pas un simple anime de baston et de délinquants, c’est aussi une histoire sur le pouvoir de la communauté, du respect et sur comment utiliser sa force pour faire le bien, protéger les autres plutôt que les dominer. Malheureusement, nous sommes surtout une trame narrative assez répétitive : on combat un gang rival mais on devient quand même copains après. Les enjeux moraux sont assez limités et l’aspect émotionnel paraît forcé, sans impact.

On se prend malgré tout au jeu, grâce à un rythme soutenu et maîtrisé, un dynamisme général qui permet d’éteindre le cerveau et de profiter des combats.

Un pur shônen donc, certes plutôt mature et violent mais dont l’appréciation dépendra de votre tolérance aux clichés des genres (shônen et baston).

Country Kraftwerkienne

Une jolie balade.

Merci à Agriculture pour cette merveille.

Rappelle les meilleurs heures de Rhapsody On Fire

Comment révisiter l’indie rock des années 90 et le shoegaze à la sauce moderne.

Marcloid uses plonking new-age synths—picture the best preset on the most expensive keyboard at the oldest mall in your town—with black-metal shrieks and Weather Channel jazz in a way that feels both uncanny and caked in the dust of an imaginary past.